• La CGT Camaïeu

    Négociations annuelles 2011

    Une Direction qui Trompe ses Salariés

     

    Nous informons les salariés de CAMAIEU que nous ne serons pas signataire de l’accord relatif à la Négociation annuelle Obligatoire 2011, les élus CGT se sont réunis le mercredi 13 avril 2011 et après consultation d’un certain nombre de Salariés,la CGT Camaïeu constate que les propositions de la direction sont insignifiante au regard du chiffre D’affaire consolidé de 2010 (809,7 millions d’euros), du résultat net (84,5 millions d’euros) et de plus de 48 millions d’euros de dividendes qui sera verser à nos actionnaires.

    La Direction et ses représentants qui ont essayés de culpabiliser les salariés grévistes du mois de janvier 2011 en prétendant aux autres salariés qu’il fallait attendre les négociations annuelles obligatoires avant de se mobiliser, le résultat d’une NAO qui se termine au mois d’avril 2011 et aucune rétroactivité des propositions de la Direction sur le mois de janvier 2011.

    Les deux principales propositions de la Direction sont les suivantes, 2% d’augmentation de salaire collective pour les employés sachant que le SMIC va augmenté de 2% au 1ier juillet et que cela représente un cout d’environ 790000 euros, les agents de maitrises et les cadres n’ont aucune augmentation collective, cela est inacceptable, une prise en charge supplémentaire de 10% des titres restaurants par la direction, ce qui est ridicule.

    Nous invitons l’ensemble des salariés de CAMAIEU (siège et magasins) à faire valoir leurs mécontentement en votant massivement pour la CGT aux prochaine élections professionnelles et à rejoindre la liste des candidats de la CGT, les Salariés de CAMAIEU ont besoin d’un Syndicat fort, majoritaire et indépendant de la Direction, nous continuerons à défendre les intérêts et revendications de tous les salariés quelques soit leurs statuts (employés, agents de maitrises et cadres).

    La CGT camaïeu réclame auprès de la Direction, une réouverture des négociations annuelles obligatoires compte tenu de l’augmentation du SMIC de 2% début juillet, les salariés ne doivent pas être pénalisés par ce rattrapage.

                    

    Nous allons continués à interpellés tous les parties politiques et les candidats ou candidates à l’élection présidentielle  de 2012 de droite comme de gauche.

     

    BLOG CGT camaieu Sur GOOGLE (la cgt camaïeu)

    Tél : 06 63 78 57 39 ou 06 63 64 25 57

     


    votre commentaire
  • Eva Joly chez Camaïeu : « Cette entreprise est symbolique, on presse les salaires vers le bas »

    mardi 12.04.2011, 05:22 - PAR MARC GROSCLAUDE

     En campagne, Eva Joly a dénoncé «l'injustice sociale» que vivent les salariés de Camaïeu. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE En campagne, Eva Joly a dénoncé «l'injustice sociale» que vivent les salariés de Camaïeu. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

    | LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

    « Je vous invite à continuer votre lutte. Elle est juste et vous avez tout notre soutien. » Même du haut de son fauteuil de député européen, Eva Joly n'a sans doute que son appui à offrir aux employés de Camaïeu qui luttent toujours pour leurs salaires. C'est néanmoins ce qu'ils cherchaient en l'invitant hier à Roubaix.

     

     

    « Je suis très heureuse d'être là car il me semble que la situation de votre entreprise est très emblématique et symbolique de ce qu'il se passe. On presse les salaires vers le bas et le jeu ne s'arrêtera que lorsque vous ne pourrez plus vivre. Pendant ce temps, la rémunération du capital augmente. C'est insupportable. » Il n'en fallait pas davantage pour que les représentants CGT et FO de Camaïeu applaudissent des deux mains. Toujours mobilisés pour des augmentations de salaires plus substantielles que ce que leur direction propose dans le cadre des négociations annuelles, ils ont pu exposer des situations concrètes.

    « Regardez ce que gagne une responsable de magasin : 8 ans d'ancienneté, un taux horaire de 11 euros, 1 365 euros net avec prime d'ancienneté de 60 euros. C'est pour cela qu'on interpelle les politiques. Notre société est un cas d'école », a clamé Cherif Lebga, délégué FO qui a cité un autre exemple, le sien. « 1 140 euros net, je paye 600 euros de loyer. Et je touche le RSA ! On est tous comme cela.

    C'est pour cela qu'on veut passer le message. C'est très grave. Les salariés vont percevoir 1 140 euros net toute leur vie, pour une pension de 800 euros ! Nous, on demande au président de la République de venir au 211 avenue Braem à Roubaix et de rappeler à cette direction inhumaine que le fruit du travail doit être réparti auprès des salariés et non des actionnaires. Camaïeu, c'est un milliard de chiffre d'affaires. Le gâteau, ça doit être pour tous les salariés. » Pour Eva Joly, « c'est une situation d'injustice, qui crée la misère sociale. Chercher une rentabilité à deux chiffres, surtout dans le textile, on voit la pression que cela exerce sur les salariés. Il faut une réglementation européenne. Alors que les salariés se battent pour une augmentation qui suit le coût de la vie, le patron est parti avec un bonus sur lequel il ne paiera que peu d'impôt. C'est une absence de respect et le système ultralibéral poussé dans ses retranchements. » Ancienne magistrate spécialisée dans les affaires financières, Eva Joly n'a pu s'empêcher de voir dans la conduite de l'entreprise une manipulation contestable. « L'action a monté de 40 % en bourse, car il y a une offre publique de retrait de titres. Le fond de pension souhaite sans doute avoir moins de renseignements à fournir dans l'avenir. » Et la candidate à l'Élysée de rappeler que, selon elle et son mouvement, Europe Écologie Les Verts, « il y a d'autres systèmes possibles ».

    En attendant, les négociations salariales se poursuivent, après les dernières propositions de la direction vendredi. Les syndicats (du moins ceux qui n'ont pas encore donné leur accord, l'UPAE et la CFDT) disent consulter les salariés. « On leur demande s'ils s'en satisfont ou pas, mais certains nous disent qu'ils ont déjà perdu six jours de salaires pendant la grève et qu'ils ne peuvent plus lutter, à cours de fric. » •


    5 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires